Port-au-Prince, 7 septembre 2025 – Quatre ans et deux mois après l’assassinat brutal du président haïtien Jovenel Moïse, sa veuve, Martine Moïse, continue de réclamer justice et de défendre la mémoire de son mari.
Dans un message publié sur son compte officiel, l’ancienne Première Dame a dénoncé les manœuvres des commanditaires et exécutants du crime qui, selon elle, ont tenté en vain de travestir la vérité en faisant passer les victimes pour les bourreaux. « 50 mois après, les masques sont tombés. La justice suivra son cours », écrit-elle, affirmant que le peuple et sa famille pourront enfin entamer leur deuil.
Martine Moïse rappelle que son époux avait placé toutes les ressources et les capacités de l’État au service des oubliés de la nation. Une orientation politique qui, selon elle, lui aurait coûté la vie : « Alors ils l’ont exécuté », déclare-t-elle avec fermeté.
Pour appuyer son message, elle cite Thomas Sankara, figure emblématique du panafricanisme : « On peut tuer un homme, mais on ne peut pas tuer ses idées. » Martine Moïse conclut en lançant un appel à la mobilisation citoyenne : « La lutte continue ! »
À travers le hashtag #JusticePourJovenelMoise, elle invite une fois de plus les Haïtiens et la communauté internationale à ne pas oublier ce crime qui a plongé le pays dans une crise politique et institutionnelle sans précédent.
























