*Entre 270 000 et 500 000 armes circulent en Haïti, alimentant l’enfer des gangs. Face à ce fléau importé, la communauté internationale et le gouvernement haïtien doivent sortir de leur torpeur.*
Le rapport de l’ONU est sans appel : des centaines de milliers d’armes illégales, souvent “**sophistiquées**”, gangrènent Haïti. Ces armes, fabriquées à l’étranger, transforment les gangs en armées parallèles. Pendant ce temps, la population est prise en étau entre les balles perdues et l’inaction des autorités.
D’où Viennent Ces Armes ?**
– Trafic International: Les ports et frontières poreuses facilitent l’entrée des armes, notamment depuis les États-Unis et l’Amérique latine.
– Complicité Locale : Des fonctionnaires corrompus ferment les yeux sur les cargaisons. Des policers ou ex-militaires revendent parfois leurs stocks.
– Financement Obscur: Les rançons des kidnappings et les trafics divers alimentent ce marché noir.
Que Faire ? Urgence Absolue**
1. Pour l’ONU et la Communauté Internationale :
– Sanktions Ciblées : Geler les avoirs des trafiquants identifiés.
– Contrôle Renforcé : Aider Haïti à scanner les containers dans les ports (technologie et formation).
2. Pour le Gouvernement Haïtien :
Démanteler les Réseaux : Traquer les complices dans l’administration.
Opérations Coups-de-Poing: Saisir les arsenaux des gangs, comme à Cité Soleil ou Martissant.
Chaque arme illégale en circulation est une future victime potentielle. L’ONU a raison de s’inquiéter, mais Haïti a besoin d’actes, pas de rapports. Le temps n’est plus aux diagnostics, mais aux interventions.