Moscou, 13 mars 2025 – Le président russe Vladimir Poutine a annoncé son soutien à une trêve en Ukraine, tout en posant certaines conditions strictes. Selon le Kremlin, la Russie accepte l’idée d’un cessez-le-feu, mais refuse catégoriquement la présence d’armées européennes pour surveiller la ligne de contact entre les forces ukrainiennes et russes.
Cette déclaration intervient dans un contexte de négociations diplomatiques intenses, alors que plusieurs pays occidentaux, notamment la France et l’Allemagne, plaidaient pour un mécanisme de surveillance internationale afin de garantir le respect de la trêve. Moscou, de son côté, insiste sur le fait que toute supervision du cessez-le-feu doit être assurée par des observateurs « neutres », sans implication militaire occidentale.
Les réactions à cette annonce sont mitigées. Kyiv et ses alliés européens voient d’un bon œil l’ouverture de la Russie à un accord temporaire, mais expriment des doutes sur les conditions posées par Moscou. Un diplomate européen, sous couvert d’anonymat, a déclaré : « Si la Russie refuse toute présence militaire européenne, qui garantira que la trêve sera respectée des deux côtés ? »
Dans l’attente d’une réponse officielle de l’Ukraine et de ses partenaires, les analystes estiment que cette initiative pourrait ouvrir la voie à des discussions plus larges sur une résolution du conflit. Toutefois, la méfiance reste de mise, car plusieurs cessez-le-feu annoncés par le passé ont échoué à cause d’incidents sur le terrain.
L’avenir de cette trêve dépendra donc de la capacité des deux camps à s’entendre sur un mécanisme de surveillance jugé acceptable par toutes les parties prenantes.

