Une vague de critiques s’est déclenchée après l’entrevue du président du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), Fritz Alphonse Jean, accordée au journal dominicain Listin Diario. L’analyste politique Windy Phele a vivement réagi sur les réseaux sociaux, exprimant sa honte et dénonçant tant le fond que la forme de l’intervention du dirigeant haïtien.
Dans un post incisif, Phele n’a pas mâché ses mots :
« Mwen wont. Entèvyou a sal ‘tant sur le fond que sur la forme’. Yon ti bokal pistach ranplase drapo peyi a. »
Il critique non seulement le contenu jugé creux ou inadapté du discours, mais aussi l’environnement visuel de l’interview : aucun drapeau national, un décor jugé peu représentatif, voire négligé.
Plus loin, il appelle le président du CPT à faire preuve de plus de rigueur lorsqu’il s’exprime sur la scène internationale, notamment devant des médias étrangers :
« Fè yon ti efò pou l parèt pwòp », insiste-t-il.
Cette sortie met en lumière une frustration croissante au sein d’une partie de la population et de l’élite intellectuelle face à la posture diplomatique du gouvernement de transition, jugée inadéquate dans une période où chaque prise de parole pèse lourd dans l’image du pays.
Alors que le pays est en pleine crise, les attentes en matière de leadership, de représentation et de communication sont plus élevées que jamais.