Un an. Un an que les fossoyeurs de la nation ont paraphé ce qui devait être une solution et qui s’est révélé être notre plus grande trahison collective. Le 3 avril 2024 restera dans l’histoire comme le jour où la classe politique a enterré les derniers espoirs du peuple haïtien.
Ils s’étaient donné des noms pompeux : “Conseil Présidentiel de Transition”, “Gouvernement d’Union Nationale”. De beaux mots pour cacher une réalité sordide : un cartel de politiciens affamés de pouvoir se partageant les restes d’un État en décomposition.
– Les gangs contrôlent plus de territoire que jamais
– L’inflation a pulvérisé le pouvoir d’achat
– Les services publics sont en coma dépassé
Pendant ce temps, eux… Ils se sont octroyés salaires mirobolants, véhicules blindés et passeports diplomatiques. Leur transition ? Un festin de hyènes sur la carcasse de la République.
2. La révolte des bourreaux
Aujourd’hui, comédie suprême : certains signataires manifestent contre leur propre création. Ces Janus politiques pensent-ils vraiment nous duper ?
Hier architectes du CPT, aujourd’hui faux rebelles, ils jouent aux insurgés alors qu’ils sont les pyromanes de cette crise. Leur soudaine “conscience citoyenne” est aussi crédible qu’un faux billet de 100 dollars.
3. Le peuple, otage éternel
Pendant que ce cirque se joue sur la scène politique :
– Les mères pleurent leurs enfants kidnappés
– Les malades meurent devant les hôpitaux fermés
– La jeunesse fuit par bateaux précaires
Nous sommes devenus les cobayes d’une expérience politique cruelle, où chaque “solution” aggrave la crise.
Le CPT doit partir. Pas pour être remplacé par une autre mouture des mêmes fossoyeurs, mais pour laisser place à :
– Une vraie justice contre les corrompus
– Des élections libres SANS les parrains de la crise
– Une refonte totale du système
Assez de transitions qui ne servent qu’à recycler les responsables de notre enfer. Le peuple haïtien mérite des dirigeants qui le servent, pas des prédateurs qui le dévorent.
La rue doit devenir leur pire cauchemar. Jusqu’à ce que le dernier traître quitte le pouvoir.