Le Bas-Artibonite, en Haïti, est une fois de plus secoué par la violence des gangs armés. Ce mardi, un soldat kényan, membre de la Force multinationale, a été tué dans la région, marquant une escalade inquiétante de l’insécurité. Trois véhicules blindés ont également été incendiés par des membres de gangs opérant à Savien, un bastion de l’insurrection criminelle.
L’assassinat de ce soldat a déclenché une vague de panique au sein de la population du Bas-Artibonite. Déjà éprouvés par une insécurité chronique, les habitants voient leurs espoirs de stabilité s’amenuiser face à l’audace grandissante des gangs.
Face à cette situation alarmante, les citoyens de l’Artibonite expriment leur frustration envers les autorités haïtiennes, notamment au sein du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN). Accusées de s’embourber dans des querelles politiques interminables au lieu d’agir concrètement contre les criminels, ces dernières peinent à rassurer la population.
L’arrivée de la Force multinationale en Haïti, dirigée par le Kenya, devait marquer un tournant dans la lutte contre les gangs. Cependant, l’attaque de ce mardi soulève des questions sur l’efficacité et la capacité des forces déployées à restaurer l’ordre. La mort du soldat kényan risque d’avoir des répercussions sur la mission et sur l’engagement du Kenya dans cette intervention.
Quelle Issue pour Haïti ?
Alors que l’insécurité s’intensifie, les Haïtiens continuent de vivre dans la peur et l’incertitude. La situation dans le Bas-Artibonite n’est qu’un exemple parmi tant d’autres de la crise sécuritaire qui ravage le pays. Seule une action rapide et coordonnée entre les forces de l’ordre nationales et internationales pourrait freiner la montée en puissance des gangs.
L’avenir de la mission kényane et la réponse du gouvernement haïtien seront décisifs pour la suite des événements.